Produits industriels Marchés et collecte mondiale au ralenti
En ce début d’année 2024, la collecte mondiale n’est pas dynamique. Les échanges apparaissent ralentis même si quelques frémissements se ressentent au profit de la Nouvelle-Zélande.
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En janvier 2024, la baisse de la collecte de l’UE-27 s’est poursuivie au même rythme qu’en décembre (- 0,8 %/janvier 2023), mais plus modérément qu’à l’automne (- 2,5 % en novembre), selon les chiffres du Cniel. La stabilisation de la collecte française y joue pour beaucoup. Les situations sont diverses, par contre, entre pays européens sur le plan de la collecte. Toujours en janvier, après douze mois consécutifs de hausse, les exportations européennes se sont stabilisées par rapport au même mois de 2023. Les envois de beurre ont reculé pour la première fois depuis décembre 2022 (- 5 %/2023). Et les expéditions de poudres maigres ont baissé depuis cinq mois. En revanche, les exports de fromages ont conservé leur dynamisme (+ 6 %/2023).
Sur le plan mondial, la collecte est plutôt en baisse du côté des grands bassins laitiers exportateurs (- 1,3 % par rapport à janvier 2023). La collecte argentine se caractérise par son effondrement (- 12,6 % en janvier 2024 et - 14,8 % en février). Aux États-Unis aussi, la collecte a marqué le pas en début d’année (- 1,2 % en janvier) après une année 2023 plutôt stable. Seule la Nouvelle-Zélande affiche une reprise de sa collecte en février 2024 (+ 2 % sur vingt-huit jours), accompagnée d’exportations dynamiques en poudres de lait écrémé et entier vers la Chine et les pays d’Asie du Sud-Est. Pour autant, la demande chinoise n’est pas rayonnante, notamment en poudre maigre et en lactosérum par rapport à l’année dernière. Et l’Europe, dont la France, en pâtit.
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